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COVID-19 : “L’Europe est sévèrement jugée”

En hémicycle, Younous Omarjee est intervenu ce mercredi 24 mars pour dénoncer "le fiasco de la vaccination" auquel "il ne faudrait pas ajouter celui des retards pour le redémarrage de nos économies" a-t-il ajouté, estimant que le choc de la crise du COVID était "immense".

“Beaucoup d’États prennent leur temps et ralentissent la mise en oeuvre du plan de relance alors qu’il faudrait accélérer.”

Younous Omarjee, Président de la Commission du Développement Régional (REGI)

Monsieur le Président,

Monsieur le Commissaire,

Mes chers collègues,

Le temps est souvent un allié mais il peut aussi devenir un ennemi. Beaucoup trop d’États prennent aujourd’hui leur temps pour ratifier les dispositions sur les ressources propres et ralentissent ainsi la mise en oeuvre du plan de relance européen quand il faudrait au contraire accélérer. Nous les conjurons de le faire sans délai. Nous ne pouvons nous trouver dans une situation où les États unis seraient engagés dans la mise en oeuvre de leurs 1900 milliards de dollars et l’Europe en attente et à l’arrêt.

“Il ne faut pas ajouter au fiasco des vaccinations, au retard pris dans la vaccination, le retard dans le redémarrage de nos économies.”

Younous Omarjee

Le choc de la crise du Covid, vous le savez, est immense. Et vous savez que l’Union européenne est sévèrement jugée. Il ne faut pas ajouter au fiasco des vaccinations, au retard pris dans la vaccination, le retard dans le redémarrage de nos économies. Tous ces retards font désormais peser un risque pour l’avenir, pour l’avenir même de l’Union. Tout se joue donc maintenant.

https://twitter.com/i/status/1374796803917381634

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