Mes combats

  • en quelques mots... in a few words...

Au sein du Parlement européen, je contribue à de nombreuses luttes. Le combat écologique est au cœur de mon action, tout comme la lutte contre le racisme et les lobbies.

In the European Parliament, I contribute to numerous fights. The ecological struggle is key to understand my actions, as are the fight against racism and against the lobbies.

DROITS DES ANIMAUX  ANIMAL RIGHTS

Regardez ma vidéo pour la défense de la cause animale

J’ai signé le plaidoyer de 70 associations européennes, représentées par l’ONG Eurogroup for Animals, en témoignage de mon engagement en faveur des animaux.

Nul besoin d’être scientifique pour observer un chat, un poule, un boeuf, et en déduire que ce sont des êtres sensibles, dotés d’une conscience. Les dernières études nous montrent que les animaux sont organisés en société et disposent d’une forme de langage. Nous, êtres humains, refusons de tenir compte de cela et exploitons le monde animal comme nous exploitons les minorités.

Les droits des animaux sont une affaire fondamentale. Il y a deux questions qui doivent animer l’action quotidienne des élus : la question du changement climatique et celle de la perte de biodiversité et nos rapports avec les autres animaux. Soit notre humanité en sortira grandie, soit elle ira à sa perte et se détournera des principes qui fondent l’humanisme.

En effet, j’estime ce combat indissociable des luttes contre les discriminations, qu’elles s’exercent contre une nationalité, une origine ethnique, un religion, ou une espèce animale. Ces combats sont à mes yeux indivisible. Il n’y a pas d’antiracisme là où il n’y a pas de lutte pour les droits des animaux et inversement. Toutes et tous, humains et non-humains, faisons partie du règne animal. A ce titre, nous devons accorder à chaque être vivant le respect et les droits qu’ils méritent. Au premier rang desquels, leur éviter toute souffrance inutile et non-nécessaire.

Ma notation par le site “Politique animaux”

PRÉSERVATION DES ÉCOSYSTÈMES MARITIMES ET TERRESTRES  PRESERVATION OF MARINE AND TERRESTRIAL ECOSYSTEMS

Regardez ma vidéo sur la bataille contre la pêche électrique

En 2018, j’ai obtenu l’interdiction de la pêche électrique en Europe. 

Les mers et les océans sont fondamentales dans l’équilibre de la planète. Les mers et les océans recouvrent près de 70% de la surface de la terre et pourtant nous n’en connaissons à peine 3%. C’est dire à quel point nous connaissons mal notre planète.

Nous sommes de plus en plus nombreux à partager l’intuition qu’un monde touche à sa fin. A avoir conscience de l’épuisement dangereux du modèle économique productiviste dominant et de la violence de la géopolitique actuelle. À prendre aussi conscience que nos démocraties sont à la remorque d’objectifs absurdes, et que nos générations veulent à nouveau agir avec sens, pour un monde qui fasse sens.

Avec ses 25,6 millions de km2 de surface maritime, l’Union européenne est le premier géant maritime mondial, loin devant les 12 millions de km2 de superficie maritime des États-Unis. En additionnant ses superficies maritime et terrestre, avec ses PTOM l’Union européenne devient même le plus grand pays de la planète, devant la Russie et les Etats-Unis. Alors que sa superficie terrestre seule la ramène au 7ème rang mondial. La superficie maritime des PTOM de 17 millions de km2 est supérieure à la superficie terrestre de l’Europe entière. Des notions d’espace et de grandeur qui en dise beaucoup sur ce représente en vrai pour l’Union européenne vos îles.

La préservation de la biosphère, et donc la survie de l’humanité, passe par les océans. On ne réduira pas massivement les émissions de gaz à effet de serre sans l’apport des énergies marines renouvelables. Les financiers semblent commencer à l’entrevoir. Et certains ont déjà commencé à exploiter les océans.

Allons-nous abandonner ce bien public mondial et ce nouvel avenir de l’humanité ? Allons-nous laisser les prédateurs commettre au fond des Mers les mêmes dégâts irréparables commis sur terre avec La 6ème vague d’extinction des espèces et l’épuisement des ressources naturelles ? D’ores et déjà, en mer, si nous continuons au même rythme actuel de pêche industrielle et intensive, il n’y aura plus un seul poisson ni crustacé disponible pour la pêche commerciale d’ici 2050… Ou bien serons-nous capables d’agir et utiliser cette action en mer pour repenser notre action et l’ensemble de l’équilibre écologique ? Le préalable à la descente de l’homme dans les océans est d’y poser du droit. Un droit qui reste à écrire pour que nous ne regrettions pas notre descente dans les océans. 

Venant moi-même d’une ile, l’Ile de La Réunion, je veux partager avec vous la conviction qui est la mienne du rôle éminent que vont jouer les îles sur la scène du monde dans ce 21ème siècle. De l’Australie aux plus petits atolls les îles sont aux nombres de 300 000. Toutes aux avants postes des phénomènes climatiques et météorologiques ; nombre d’entre elles situées sur la bande intertropicale planétaire avec des biodiversités terrestres et marines extraordinaires. Notre monde au fond est un monde d’îles. Et comme me disait récemment mon ami Idriss Aberkane, “La terre est une île et les îles sont l’avenir de la terre.” 

Il nous faut à présent avancer de manière constante et assurée pour que l’Union européenne prenne la pleine dimension de l’apport que peuvent apporter les îles, les mers et océans dans les réponses à de nombreux défis planétaire qui peuvent être des réponses à l’économie de la connaissance. Cette économie nouvelle de la connaissance qui sera bleue comme nos océans et verte comme nos îles porte en elle les solutions aux modèles économiques, aux conceptions de développement et de croissance aujourd’hui épuisés.

C’est là tout l’enjeu des cinq jours de travail qui sont devant vous. Et comme toujours, c’est vous, chercheurs et scientifiques qui êtes les éclaireurs d’avant l’aube.

LOBBY DU TABAC  TOBACCO LOBBY

Le tabac tue prématurément, chaque année, 700 000 européens, dont 15% sont des non-fumeurs.

La lutte contre le tabagisme et les cigarettiers est l’une de mes priorités depuis 2014. À cette époque, la Directive européenne 2014/40 dite Directive Tabac avait été dénoncée comme le texte le plus sous influence des lobbys de l’histoire de l’UE. 

J’ai mesuré la force du lobby du tabac, sa capacité à tricher et à mentir, à exercer des pressions voire du chantage sur les représentants des Etats membres ou les Députés européens. Dans les pays où le financement de la vie politique et des campagnes électorales par les entreprises est encore autorisé, l’industrie du tabac les avait financés.

Contrairement aux idées reçues, le tabac ne rapporte pas d’argent aux Etats : le coût social du tabac est 6 à 8 fois supérieur aux recettes fiscales qu’il génère.

Le coût social du tabac (120 milliards d’€ par an en France, 1000 milliards d’€ par an en UE) est financé par les 70% de non-fumeurs, pendant que les 4 majors du tabac pratiquent l’optimisation fiscale.

Le commerce parallèle de tabac se traduit par une perte fiscale de 3 à 4 milliards d’€ par an en France, 17 milliards d’€ par an en UE. Mais, ce qu’on ne dit mais, près de 99% du tabac qui compose le commerce parallèle sort des usines des cigarettiers.

Le tabac est également un fléau pour l’environnement : 5% de la déforestation est due à la culture du tabac et au séchage des feuilles de tabac. En outre les mégots sont la première source de pollution des rivières et océans.  

Les cigarettiers ont menti sur la nicotine, ils ont menti sur le tabac “light”, ils mentent sur les produits du tabac chauffé, ils mentent sur les filtres, ils mentent sur le tabagisme de nos adolescents…

Pour toutes ces raisons, j’ai souhaité m’engager contre le tabagisme, contre les cigarettiers, et contre ceux qui se rendent complices du lobby du tabac. 

En mars 2016, je me suis opposé au renouvellement de l’« accord de coopération » signé en 2004 entre l’UE et Philip Morris International pour lutter contre le commerce parallèle de tabac. La Commission avait chargé les cigarettiers de lutter contre les réseaux clandestins… qu’ils alimentaient. On ne demande pas à un renard de garder son poulailler. Le Parlement européen a voté contre ce renouvellement souhaité par la Commission Junker et le lobby du tabac.

En juin 2016 je me suis mobilisé en faveur de la ratification par l’UE du Protocole de l’OMS « pour éliminer le commerce parallèle de tabac » qui prévoit la mise en place d’une traçabilité des produits du tabac strictement indépendante des cigarettiers. Ce qui parait logique puisque ce sont leurs propres produits qui composent le commerce parallèle. Là encore, le Parlement européen s’est prononcé   favorablement contre le lobby du tabac. Ce traité international est entré en vigueur en septembre 2018 et, dès 2023, devra être appliqué par les pays qui l’ont ratifié. 

En décembre 2017, j’ai dénoncé le système de traçabilité des produits du tabac élaboré par la Commission européenne. J’ai montré qu’il n’était pas conforme au Protocole de l’OMS « pour éliminer le commerce parallèle de tabac ».  Je n’ai cette fois pas obtenu gain de cause, mais depuis la plupart des associations anti-tabac ont publié des études allant dans mon sens, montrant que j’avais raison contre la Commission et le lobby du tabac. Ce combat va reprendre en 2021 lors de la révision de la Directive Tabac.

En juin 2017 j’ai rédigé « le Livre Noir du Lobby du Tabac en Europe » dans lequel je démontre la responsabilité dans l’organisation et l’alimentation du commerce parallèle de tabac, le coût que cela représente pour les budgets des Etats, les mensonges et le lobbying des cigarettiers, la façon dont la Commission présidée alors par Jean-Claude Juncker a alors plié devant l’industrie du tabac pour élaborer un système de traçabilité qui s’avère être pour l’essentiel sous le contrôle des cigarettiers, ce qu’interdit pourtant formellement l’OMS.

Le 31 mai 2020, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, j’ai publié mon “Livre noir” dans sa version anglaise.

LUTTE CONTRE LE RACISME   FIGHT AGAINST RACISM

Regardez ma prise de parole concernant la relation UE-Afrique

Au sein du Parlement européen, je suis membre de l’intergroupe “Anti-racisme et diversité”. 

La lutte contre le racisme est un aspect des combats universels que je mène, comme la lutte contre un ordre économique qui produit des inégalités, les luttes pour les droits des femmes, ou les combats écologistes contre le réchauffement planétaire et pour le respect du vivant. Tout ceci forme une cohérence globale dans une vision de l’homme et de nouveaux agencements qu’il faut aujourd’hui inventer.

La faiblesse de la représentation des minorités raciales dans les postes à hautes responsabilités, au sein des institutions européennes, fait que j’ai conscience d’incarner quelque chose. Cette sous-représentation de la diversité, que j’ai eu l’occasion de dénoncer, est en soi très significative.

Les institutions européennes devraient donner l’exemple. La Commission Von Der Leyen n’est pas à l’image des sociétés européennes. Sur le fond, elle doit être implacable vis-à-vis des états qui se dissocient des valeurs de l’Union européenne et user de tous les instruments à sa disposition. En juin dernier, le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a condamné le meurtre raciste de George Floyd. Mais nous attendons de la Commission européenne qu’elle exprime une même indignation devant les violences policières racistes en europe. Ce n’est malheureusement pas le cas. 

A travers la politique de cohésion dont la Commission du Développement Régional, que je préside est en charge, nous devons agir en soutien aux communautés marginalisées. L’Union européenne doit promouvoir et soutenir davantage les programmes de recherche sur ces questions, par le soutienb aux chercheurs universitaires qui travaillent sur ces questions. Cette lutte se gagne dans les têtes : il faut faire reculer l’ignorance. 

Il ne faut pas être gay pour être militant des causes LGBT. Ni noir, ni rom, ni arabe pour être pour être un militant anti-raciste. Mais on ne peut être féministe ou écologiste si on ne prend pas part aux luttes et aux mobilisations anti-racistes. Et, plus largement, un engagement contre un ordre économique et social dominant qui favorise les discriminations raciales. 

Le racisme gangrène partout dans le monde, et tout particulièrement dans les pays européens qui ont été des puissances escalavagistes. C’est dans ces pays que sont nées les pires théories de hierarchisation raciales, qui, en Europe, ont servi de justification à l’esclavage, à l’holocauste et à la colonisation. Tout ce passé pèse considérablement. C’est tout un univers mental bien ancré et qui continue de structurer quoi qu’en dise les sociétés européennes. En France, devant la police ou la justice, être noir ou arabe vous rend un peu plus coupable et un peu moins innocent. Le scandale n’est pas d’oser le dire, mais de fermer les yeux.

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