Mon rapport sur le Fonds Européen d’Aide aux plus Démunis adopté à une large majorité

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Alors que la crise et les politiques austéritaires aggravent partout en Europe l’exclusion et la pauvreté, les menaces qui pesaient sur le maintien du Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) avaient soulevé l’indignation des citoyens, des associations et du Parlement européen.

C’est en effet plus de 18 millions d’européens qui sont directement tributaires des colis alimentaires et il était incompréhensible qu’en pleine tempête économique et sociale les plus pauvres des citoyens européens soient ainsi laissés pour compte.

La mobilisation citoyenne pour le maintien de l’aide en faveur des plus vulnérables a porté ses fruits et a conduit à ce que soit mis sur la table un nouveau règlement portant création du Fonds Européen d’Aide aux plus Démunis (FEAD).

J’ai été nommé rapporteur pour la commission développement régional du Parlement européen sur ce texte.

Considérant que la solidarité est une valeur fondatrice de l’Union européenne et que ce fonds pour les plus démunis a valeur de symbole sur le sens que donnent les citoyens européens à la construction européenne, j’ai travaillé en étroite collaboration avec les organisations d’aide alimentaire pour élaborer un rapport soutenant au mieux les plus vulnérables et les associations caricatives leur venant en aide.

Ce rapport plaidait notamment pour: (1) le rehaussement du budget du fonds à hauteur de 3,5 milliards d’euros, (2) la simplification des règles administratives pour faciliter le travail des associations qui distribuent des repas et qui sont constituées principalement de bénévoles, (3) et le retrait des dispositions de contrôle et de ciblage des populations qui auront ou non le droit de bénéficier de l’aide alimentaire financée par l’Union européenne.

La commission développement régional a voté ce rapport à une très large majorité (27 pour, 5 contre, 9 abstentions). Je me félicite de ce vote qui rappelle que pouvoir donner à manger à ceux qui ont faim est absolument fondamental et qu’il ne serait pas tolérable que l’Union européenne tourne le dos aux plus fragiles.

C’est un signal fort que nous envoyons ainsi à tout le Parlement européen et aux Chefs d’Etat; un signal d’autant plus fort que vont débuter les négociations entre le Parlement et le Conseil sur le cadre financier pluriannuel (futur budget de l’Union européen de 2014 à 2020).

Il appartient maintenant à la commission emploi du Parlement européen, puis à l’ensemble des eurodéputés, de se prononcer.

 

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