J’ai présenté cet après-midi, devant la Commission Pêche du Parlement européen, le rapport de mon collègue et ami portugais João Ferreira sur les dispositions spécifiques prévues par la Commission européenne pour le secteur de la pêche à Mayotte.

L’enjeu de ce rapport consiste à donner à Mayotte le temps nécessaire pour se conformer à l’acquis communautaire, à savoir s’adapter à l’ensemble de la législation européenne. J’ai plaidé pour que le soutien de l’Union européenne au secteur de la pêche et de l’aquaculture à Mayotte soit pensé, non pour servir des intérêts extérieurs, mais principalement au bénéfice des pêcheurs Mahorais pour le développement de l’île. En veillant à la protection de la ressource et du lagon.

Les débats ont malheureusement révélés que la défense des intérêts de Mayotte, de son parc marin, et des pêcheurs Mahorais peut contrarier celles et ceux qui défendent les intérêts des flottes européennes qui pillent nos ressources.