Le Parlement européen dénonce la vie chère

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Ce mercredi 18 Avril les Députés européens réunis en session plénière à Strasbourg on adopté à la quasi unanimité un rapport sur le rôle de la politique de cohésion dans le développement des Régions Ultrapériphériques.

En tant que chef de file de la Commission développement régional pour mon groupe, la Gauche Unitaire Européenne et Verte, j’ai très largement contribué à l’écriture de ce rapport par le dépôt d’une trentaine d’amendements.

Mesure clef et jamais par le passé adoptée par le Parlement européen, le rapport demande à mon initiative que la Commission européenne œuvre à lutter contre la vie chère dans les DOM. L’amendement déposé par le Député attire notamment l’attention de la Commission européenne sur les situations de monopoles, d’abus de position dominante et d’ententes illicites qui ont pour conséquence injuste l’accentuation de la cherté de la vie. En conséquence de ce constat les Députés européens demandent aussi à la Commission européenne de réaliser une étude sur la formation des prix dans les RUP.

Un des autres de mes amendements clefs concerne les APE. A mon initiative, le Parlement dénonce le désintérêt de prime abord affiché par la Commission européenne pour la prise en compte des spécificités des régions ultrapériphériques lors de la négociation des accords de partenariat économique (APE), et demande instamment à la Commission de continuer à rechercher des compromis respectueux des intérêts des RUP concernées dans le cadre des accords définitifs qui seront conclus avec les pays ACP. Rappelons aussi que c’est à l’initiative des Députés européens de l’Alliance des Outremers (Madeleine de Grandmaison et Elie Hoarau) que la Commission européenne saisie par eux à concéder à la participation du Conseil Régional de la Réunion aux réunions régionales sur ces accords.

 Le Parlement européen déplore également que  la dotation accordée aux RUP initialement conçue pour compenser les effets de leurs handicaps structurels soit dénaturée et diminuée de 43% pour la période financière 2014–2020.

Je voudrais enfin dire, que si l”adoption de ce rapport d’initiative sur les RUP à la quasi unanimité du Parlement européen est une bonne nouvelle, elle n’écarte néanmoins en rien les menaces qui existent sur la diminution des enveloppes des fonds structurels alloués aux RUP et aux régions européennes les moins riches pour la prochaine programmation financière 2014-2020. Tout se joue dans la refonte actuelle de la politique de cohésion et dans les négociations en cours entre les chefs des gouvernements des Etats Membres sur le prochain cadre budgétaire à ce jour toujours promis à la baisse.

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