Le rapport que j’ai présenté avec mon collègue João Ferreira sur Mayotte dans le domaine de la pêche, en vue de la rupéisation au 1er Janvier 2014, a été approuvé à une écrasante majorité par la Commission de pêche de l’Océan Indien. Le département s’est vu accorder des dérogations compte tenu de ses caractéristiques particulières.
Voici mon communiqué de presse
“Le Parlement européen demande explicitement au Conseil européen et donc aux Chefs d’État de reconnaître l’existence du Parc Naturel Marin de Mayotte. C’est le point fort de la position du Parlement européen défendue par Younous Omarjee.
Le député européen Omarjee a déclaré à la sortie du vote : “nous enregistrons une victoire pour les Mahorais par l’adoption de mes amendements qui demandent la reconnaissance explicite du Parc Naturel Marin de Mayotte et par l’interdiction d’usage en son sein des dispositifs de concentration de poisson dérivants”.
Le Parc Naturel Marin de Mayotte pourra aussi dans les années à venir, avec l’appui de tous les acteurs mahorais, tenter de continuer à défendre les intérêts de ses petits pêcheurs et de la protection de la biodiversité en s’appuyant sur l’amendement que le député a fait adopter et qui précise que “la France peut adopter les mesures de conservation jugées nécessaires à la préservation des valeurs naturelles protégées par la législation portant création du parc naturel marin de Mayotte”.
La balle est donc désormais dans le camp du gouvernement français qui doit faire aboutir et défendre ces demandes favorables à Mayotte auprès des autres États membres de l’Union européenne.”