Vidéo : Mon intervention sur la Politique de cohésion : Commission régionale

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin

Les négociations entre le Parlement, la Commission et le Conseil ont abouti à un compromis sur la future politique de cohésion pour la période 2014-2020. Ce jeudi 7 novembre, les députés européens de la Commission REGI ont adopté le compromis obtenu par l’équipe de négociation du Parlement européen. Coordinateur de la commission du développement régional pour la GUE/NGL et membre de l’équipe de négociation, Younous Omarjee a décidé de ne pas voter contre le compromis.

À l’issue du vote, le député a déclaré : “Dans le cadre contraint qui est celui de toute négociation, les avancées obtenues par le Parlement européen ne sont pas insignifiantes. Aussi bien dans le règlement général que dans les règlements spécifiques, la plus-value est réelle, notamment pour les régions ultrapériphériques, pour qui lesquelles la quasi-totalité des demandes du Parlement européen ont été satisfaites. Les enveloppes sont maintenues, les cofinancements portés à leur maximum, des dérogations et des simplifications sont actées.”

Pour le député, il y a néanmoins matière à inquiétude puisqu’il constate que dès la proposition initiale de la Commission, puis au terme d’une année et demie de négociations, une corrélation s’est établie entre la politique régionale et la gouvernance économique de l’UE. Celle-ci a été imposée par les chefs d’États comme condition sine qua non de la poursuite de la politique de cohésion au niveau européen. Ce glissement progressif d’une politique de cohésion et de solidarité vers une politique de compétitivité entre les régions questionne le devenir de la politique régionale de l’Union après 2020. Ceci annonce la bataille à mener dans les sept prochaines années pour défendre cette politique essentielle pour les régions les moins développées d’Europe.

Younous Omarjee regrette que “les principes de cohésion et de solidarité, au cœur de la politique régionale, soient dilués par l’inclusion des instruments financiers et des conditionnalités macro-économiques, injustes pour les Régions”. Toutefois, le député estime que “l’essentiel a été sauvé par l’équipe de négociation, et bien qu’affaiblis par le Conseil, les principes de la cohésion restent, grâce aux négociateurs du Parlement européen, au centre du nouveau cadre réglementaire”. M. Omarjee a conclu en déclarant “je suis heureux que, par le vote du Parlement européen, prime l’esprit de responsabilité. En cette grave période de crise, les financements des projets dans nos régions ne doivent pas être retardés et doivent pouvoir démarrer dès le 1er janvier 2014”.

Vous pouvez visionner ci-dessous la vidéo de mon intervention

ACTUS NEWS