Discours prononcé par Younous Omarjee, à Strasbourg, mercredi 5 octobre 2022.
🔴 Je me souviens d’une epoque où aucune opposition ne se manifestait au Conseil pour soumettre l’Esp,la Grèce, le Port à la doxa des politiques austéritaires du semestre européen. Mais quand il s’agit des valeurs, de l’état de droit, de la Hongrie, alors là on se tortille » pic.twitter.com/xaKz0Fandx
— younous omarjee (@younousomarjee) October 5, 2022
Madame la Présidente,
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Commissaire,
Je me souviens d’une époque pas si éloignée où, au Conseil, aucune opposition ne se manifestait lorsqu’il s’agissait de déployer la troïka pour obliger la Grèce, le Portugal, l’Espagne à épurer leurs budgets nationaux pour les soumettre à la doxa autoritaire des politiques austéritaires du semestre européen.
Nous demandons à la Commission et au Conseil une application pleine et entière du mécanisme «état de droit», et non une application au rabais, contre la Hongrie.
Mais lorsqu’il s’agit de corruption, d’indépendance de la justice, de nos valeurs, de l’application de la charte des droits fondamentaux – de l’état de droit, en fait –, alors là, on se tortille, et la marche est très fastidieuse.
Ce que nous demandons aujourd’hui à la Commission et au Conseil, c’est l’application pleine et entière du mécanisme «état de droit», et non une application au rabais, contre la Hongrie.
Et nous demandons aussi des garanties pour l’indépendance budgétaire du parquet européen.