Mercredi dernier, j’ai participé au Parlement européen au lancement d’une déclaration écrite en faveur de l’instauration d’une journée européenne des victimes de l’esclavage et de la colonisation.
L’esclavage et la colonisation ont marqué l’histoire de l’Europe et ont, au fil des siècles, eu des conséquences incommensurables pour de nombreux peuples.
Lors de mon intervention, j’ai invité à réfléchir sur comment, sur ce continent européen où ont émergé les valeurs de liberté et de démocratie, l’esclavage, la colonisation, mais aussi l’holocauste ont pu être mis en œuvre.
Alors que depuis 2001, le 10 mai est reconnu en France comme la journée commémorative de l’abolition de l’esclavage, c’est maintenant au tour de l’Europe entière de reconnaitre ces victimes, et plus généralement de reconnaitre la dette immense laissée par la traite de l’esclavage et la colonisation.
Cette déclaration doit recueillir dans les trois prochains mois la signature d’au moins la moitié des députés européens (soit 378 signatures sur 754) afin d’être validée et transmise aux institutions européennes concernées. Si ces signatures ne sont pas réunies, le texte deviendra caduc.