Dans son document, la Commission européenne part du constat que sévit dans les Etats membres de l’Union Européenne un « racisme structurel » qui discrimine les minorités ethniques, raciales et religieuses notamment et spécifiquement les noirs, les musulmans et les roms. De même que persiste l’antisémitisme. Elle appelle les États-membres à agir contre le racisme structurel, ce qui est une avancée nouvelle et importante.
Quand celui-ci est nié dans certains États-membres, la Commission européenne elle de son côté jette un regard lucide et appelle à ouvrir les yeux sur la réalité. Dans les mesures annoncées, la Commission européenne se donne les moyens pour contrôler la bonne mise en œuvre au niveau national de cet objectif de lutte contre le racisme structurel avec en perspective des sanctions pour les États qui y rechigneraient. Beaucoup de propositions visent également à lutter contre les préjugés et les stéréotypes persistants dans les sociétés européennes.
Des engagements sont pris pour ne pas les aggraver ou les reproduire notamment dans tout ce qui relève du domaine de l’intelligence artificielle. La Commission européenne établit également le constat que les minorités sont peu présentes dans les institutions européennes, notamment à la Commission et s’engage a y remédier.
De nombreuses propositions couvrent également le volet d’un soutien a la recherche sur l’Histoire de l’esclavage. Des moyens supplémentaires seront mobilisés en ce sens. La Commission reprend surtout la proposition que j’avais formulé pour que soit célebré partout en Europe une journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage. Proposition qui accompagnait la reconnaissance par le Parlement européen que l’esclavage est un crime contre l’humanité.
Ici le texte : https://ec.europa.eu/…/a_union_of_equality_eu_action…